Obama fait la promo d'un outil créé par des spécialistes de HEC Lausanne

Délocalisations: Obama fait la promo d'un outil développé à Lausanne - Économie - tdg.ch:

Le logiciel permet de calculer les coûts cachés de la délocalisation d'entreprises.

Délocaliser son entreprise, une option toujours avantageuse? Des chercheurs de l'Université de Lausanne ont développé un outil qui quantifie l’un des coûts cachés de la délocalisation: l’allongement de la chaîne d’approvisionnement. Et en plein plaidoyer pour la relocalisation, le gouvernement américain qui appelle depuis 2011 à la «renaissance de la fabrication américaine» n'est pas passé à côté de l'instrument du laboratoire OpLab de HEC Lausanne. Le Département du commerce a choisi de le mettre à disposition de 300'000 PME du secteur industriel, une décision dévoilée le 1er octobre.

«La collaboration avec le gouvernement américain est une première très excitante pour une petite faculté publique peu connue à l’international comme HEC Lausanne.», s’enthousiasme Suzanne de Treville, professeure de gestion des opérations à HEC Lausanne. Fin 2012, alors en conférence à Washington pour présenter l’outil baptisé Cost-Differential-Frontier calculator (CDF), la professeure rencontre des personnalités clefs proches du gouvernement.

«Pièce manquante du puzzle»

Parmi celles-ci, Robert D. Atkinson, économiste nommé par l’administration Obama au conseil consultatif national de l’innovation et la compétitivité dès 2011. «Il m’a mise en contact avec des économistes du département du commerce auxquels j’ai montré le CDF. Ils ont qualifié l’outil de «pièce du puzzle» qui leur manquait, et ont proposé une collaboration autour de ce dernier». Les chercheurs et les fonctionnaires américains ont alors travaillé ensemble pour que l'administration Obama, en quête d'argument en faveur de la relocalisation des entreprises, fasse largement connaître le CDF aux politiques et aux managers.





«Lorsqu’une entreprise dépend de fournisseurs à l’étranger, elle voit les délais de livraison de ses commandes s’allonger, explique Suzanne de Treville. Ce qui l’oblige à effectuer des ordres pour de plus gros volumes. La conséquence? Elle est plus exposée aux fluctuations de la demande et se retrouve plus facilement en rupture de stock ou au contraire en situation de surplus de stock.» Et d’ajouter qu’avec le CDF, les entreprises peuvent désormais calculer les coûts cachés induits par l’allongement de leurs chaînes d’approvisionnement et évaluer correctement si une délocalisation apporte un réel bénéfice ou non.
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