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Showing posts from December, 2009

Copenhague le sommet du compromis

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LE MONDE | 21.12.09 | 14h37 • Mis à jour le 21.12.09 | 18h22 Professeur à l'université de Standford, Académicien, Michel Serres est l'un des rares philosophes contemporains à proposer une vision du monde qui associe les sciences et la culture. Dans son dernier essai en date, Temps des crises (éd. Le Pommier, 84 p., 10 euros), il retrace les bouleversements qui ont récemment transformé notre condition humaine, et soutient que la planète doit devenir un acteur essentiel de la scène politique. Nous lui avons demandé sa version du sommet de Copenhague. Douze jours de négociations pour aboutir à un accord a minima : la montagne a accouché d'une souris. Pourquoi un bilan si décevant ? Copenhague est à la géopolitique ce que les accords de Munich, en septembre 1938, ont été à la politique : un compromis lâche et dilatoire. Mais la comparaison s'arrête là. Si le sommet sur le climat a été un échec, c'est d'abord parce que mettre 192 personnes autour d'une table

Les cadences infernales de France Télécom en Tunisie

Mercredi 16/12/2009 | Posté par Sarah Battikh Le saviez-vous ? Quand vous appelez Orange, c’est une téléopératrice de Tunis qui répond : 10 heures de travail par jour, pas de droits au chômage ni à la retraite. Témoignages recueillis par Sarah Battikh. Internet, c’est l’information ancrée dans la mondialisation. Alors forcément, la délocalisation n’est jamais loin... Où ? Dans les pays où la main-d’œuvre est moins chère, et les lois du travail sont plus « souples ». La Tunisie, par exemple, qui n’a pas que des mets savoureux à son menu national. La main-d’œuvre aussi, dit-on, est d’exception. Plus de travail pour le peuple tunisien, ça ne se refuse pas, à Tunis. Pour les conséquences, on avisera... Nous sommes chez France Télécom, à Tunis, dans un quartier proche de Bardot, desservi en bout de ligne par le train qui dessert toute la ville, brassant des de milliers de voyageurs chaque jour. Une journée de travail de plus de 10 heures va commencer. Les locaux sont sommaires, sans climat

Les "dabistes" veulent "assécher" les distributeurs de billets

AP | 18.12.2009 | 17:42 Les syndicats des personnels chargés de l'entretien et de l'alimentation des distributeurs automatiques de billets de banque, plus communément appelés les "dabistes", ont entamé une grève illimitée vendredi pour exiger la revalorisation d'une prime de risque à hauteur de celle que touchent les convoyeurs de fonds. Reste à savoir quel sera l'impact du mouvement sur l'alimentation des distributeurs automatiques de billets (DAB). De source bancaire, il y en a quelque 50.000 dans toute la France, dont 20.000 sont gérés par les dabistes et 30.000 par les banques elles-mêmes. Selon les syndicats, le mouvement était bien suivi vendredi, surtout en province, notamment dans l'Ouest de la France. Les syndicats réclament une prime de risque de 230 euros pour les dabistes, comme les convoyeurs de fonds, alors que la direction leur propose 130 euros étalés sur l'année 2010. Avec ce mouvement, les syndicats espèrent faire pression sur le