Le groupe Bilderberg à Copenhague: L'Echo
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Le groupe Bilderberg à Copenhague: L'Echo:
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Le très secret groupe Bilderberg s'est réuni jeudi et vendredi à Copenhague, où il a attiré une partie du gratin de la politique, des grandes entreprises et universités mondiales.
Environ 140 participants ont participé à cette 62e édition, présidée par Henri de Castries, PDG du groupe d'assurances Axa. Parmi ses participants, deux Belges: Etienne Davignon, ministre d'Etat et ancien président de cette conférence, et Thomas Leysen, président du conseil d'administration de KBC.
Dans la liste d'invités publiée sur le site internet du groupe, on retrouve aussi la reine d'Espagne, Sofia, la princesse des Pays-Bas, Beatrix, les ministres des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Garcia-Margallo, et suédois, Carl Bildt, la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, Henry Kissinger, l'ancien ministre des Affaires étrangères des Etats-Unis du temps du président Nixon, ou encore le président de Google, Eric Schmidt.
Le groupe Bilderberg, créé dans un hôtel
portant ce nom aux Pays-Bas en 1954, alimente une multitude de théories conspirationnistes longtemps nourries par l'absence totale de communication autour des réunions. Mais pour la deuxième année, les intitulés des débats ont été révélés. Au programme, des sujets comme: "La reprise économique est-elle durable?", "Les grandes mutations des technologies et de l'emploi" ou "La vie privée existe-t-elle?"
portant ce nom aux Pays-Bas en 1954, alimente une multitude de théories conspirationnistes longtemps nourries par l'absence totale de communication autour des réunions. Mais pour la deuxième année, les intitulés des débats ont été révélés. Au programme, des sujets comme: "La reprise économique est-elle durable?", "Les grandes mutations des technologies et de l'emploi" ou "La vie privée existe-t-elle?"La réunion avait lieu à l'hôtel JW Marriot, entouré vendredi d'une protection policière étroite, qui tenait à distance quelques dizaines de manifestants.
Le coût de cette protection a fait débat au Danemark. Le Parti populaire danois, formation d'opposition anti-immigration et eurosceptique arrivée en tête aux élections européennes dimanche, a demandé au gouvernement de publier le détail de ces dépenses.
