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Han, le robot qui grimaçait trop - Libération

La tête robotique Han peut même faire des clins d'œil.source Han, le robot qui grimaçait trop - Libération:

Han n’a pas son pareil pour loucher, froncer les sourcils et faire des grimaces. Normal, sauf qu’Han est un robot. Un robot très très expressif, qui a surpris de nombreux visiteurs au festival Pioneers de Vienne, en Autriche, où il était présenté vendredi.

Han est, d’après la société Hanson Robotics qui l’a conçu, «le robot le plus humain du monde». Son visage en caoutchouc dissimule 40 mini-moteurs contrôlant autant de zones faciales. Il peut ainsi sourire, se crisper, hausser les sourcils et même faire croire qu’il est ivre. Grâce à des caméras logées dans ses yeux et des programmes de reconnaissance faciale, il sait quand il a affaire à un humain. Il peut même déterminer son âge, son sexe, et si la personne est joyeuse ou triste, rapporteReuters. Des logiciels de reconnaissances vocales et de langage lui permettent aussi de tenir un brin de conversation.La journaliste Katie Collins raconte, dans un article publié sur le site de Wired, sa confrontation avec cette tête robotique plus vraie que nature :«Sa peau est douce, élastique et malléable. Han roule des yeux, comme s’il était habitué à ce que les gens le fixent. […] C’est un drôle de type.»


Doubles robotiques d’Einstein et K. Dick
Ce curieux humanoïde n’est pas la première création d’Hanson Robotics. L’entreprise, basée à Hongkong, s’est notamment fait connaître grâce à sesrépliques robotiques du physicien Albert Einstein et de l’auteur de science-fiction Philip K. Dick.
Jong Lee, le patron de l’entreprise, a estimé au festival Pioneers qu’Han pouvait avoir des débouchés «dans pratiquement tous les secteurs industriels». Réceptionniste d’hôtel ou cobaye médical, il pourrait même tenir la conversation aux pensionnaires des maisons de retraite.
Mais Bruno Bonnell, le président du syndicat français de la robotique de service, en doute : «Le robot humanoïde, et Han n’en est qu’une préfiguration, c’est un Everest technologique qui est encore loin d’être gravi. Pour moi, c’est la Formule 1 de la robotique. Les technologies qui le composent sont extraordinaires mais ça coûte cher […] Ces robots n’auront certainement pas des débouchés partout.»


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