la NSA aurait infiltré 50 000 réseaux informatiques




Ces dernières semaines, les révélations se sont succédé dans le dossier PRISM, du nom de ce programme d’écoutes électroniques opéré à grande échelle par le renseignement américain.
Fin octobre, un document interne exfiltré par le technicien Edward Snowden révélait que l’Agence nationale de sécurité (NSA) avait exploité une faille dans le mode d’interconnexion des data centers de grands groupes Internet pour intercepter des millions de données d’utilisateurs.On apprend aujourd’hui que ce même organisme fédéral aurait infiltré les ordinateurs de plus de 50 000 réseaux informatiques en y diffusant des logiciels malveillants.
Selon le quotidien néerlandais NRC Handelsblad, qui s’appuie sur une présentation datée de 2012, ces pratiques de ‘Computer Network Exploitation’ (CNE) permettent une collecte massive de données sans éveiller de soupçons.En plus de montrer l’étendue de l’opération menée par la NSA, cette information jette davantage d’opprobre sur ses activités… et sollicite autant d’initiatives en matière de protection de la vie privée des internautes.
Les premières retombées positives ont été entrevues sous l’impulsion de Google et Yahoo, qui ont décidé de mieux protéger les liaisons de leurs réseaux de data centers en adoptant un système de chiffrement SSL 2048 bits.
Des acteurs comme Deutsche Telekom ont carrément opté pour la mise en place d’un réseau de communication souverain et contrôlé. Position soutenue par Thierry Breton, patron d’Atos, qui appelle à la création d’un ‘espace Schengen de la donnée’.


Plus récemment, c’est Twitter qui a décidé de renforcer son système de protection des échanges de données, note Silicon.fr.
'via Blog this'

Popular posts from this blog

Les origines historiques de la guerre en Ukraine

Rôle de la télévision un « rôle intégrateur »

la plupart des Français interrogés pensent appartenir à la classe moyenne