La guerre en Ukraine se terminera par une capitulation
Dans la saga des négociations manquantes est une déclaration sous la forme d'une interview donnée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky au Philadelphia Inquirer.
Dans l'interview, Zelensky a déclaré qu'il ne pouvait y avoir de négociations directes entre l'Ukraine et la Russie, mais qu'il pourrait y avoir des négociations indirectes par l'intermédiaire d'une tierce partie. Dans le scénario proposé par Zelensky, la tierce partie servirait d'intermédiaire et tout accord ne serait conclu qu'avec l'intermédiaire, et non entre la Russie et l'Ukraine. Zelensky a suggéré que l'ONU pourrait jouer ce rôle.
Cependant, la proposition de Zelensky est vouée à l’échec pour de nombreuses raisons, la principale étant que les États en guerre doivent s’entendre directement pour mettre fin à un conflit.
Il n’y a aucun espoir de voir un tiers mettre en œuvre un accord, comme l’ont prouvé les accords de Minsk (2014 et 2015), qui ont échoué. Minsk était un cas hybride, l’accord ayant été signé par la Russie, l’Ukraine et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
L'Ukraine a refusé de mettre en œuvre l'accord et l'OSCE s'est montrée impuissante et peu disposée à faire respecter les accords de Minsk. L'accord a bénéficié du soutien politique de l'Allemagne et de la France, bien que ni l'une ni l'autre n'en ait été signataire ni légalement tenue de le soutenir.
La « proposition » de Zelensky n’est en réalité qu’un nouvel écran de fumée pour détourner les critiques contre l’Ukraine, qui ne veut pas d’un accord avec la Russie. Trois forces puissantes empêchent Zelensky de s’asseoir à la table des négociations.
Le plus important est que les principaux acteurs anglo-saxons de l’OTAN, à savoir les États-Unis et le Royaume-Uni, s’opposent fermement à toute négociation avec la Russie. Les États-Unis ont fait tout ce qu’ils pouvaient, y compris par des sanctions et des mesures diplomatiques, pour empêcher tout dialogue avec la Russie sur quelque sujet que ce soit (autre que les échanges de prisonniers).
La deuxième raison est la législation ukrainienne, parrainée par Zelensky, interdisant les négociations avec la Russie. La Verkhovna Rada (le parlement ukrainien) pourrait abroger cette loi en une nanoseconde si Zelensky le lui demandait, mais il ne le fera probablement pas.
Zelensky contrôle entièrement le parlement ukrainien, a arrêté ou exilé des politiciens de l'opposition et contrôle la presse et les autres médias. La poigne de fer de Zelensky signifie qu'il n'autorisera pas personnellement de négociations directes.
Zelensky a également signé un décret interdisant toute négociation avec le président russe, Vladimir Poutine.
Texte extrait
source: https://mackenzieinstitute.com/2024/07/ukraine-war-will-end-in-surrender/
