L'invention de la crise
L'invention de la crise, escroquerie sur un futur en perdition, de Lukas Stella, 2012:
DÉSOBÉISSANCE CIVILE
Le spectre de la crise économique agit sur les populations comme un écran qui nous masque la réalité de son origine en étalant le spectacle en 3D du loup tyrannique déguisé en mouton de la démocratie humanitaire. Sous prétexte de compétences, des experts bardés de diplômes des grandes écoles dissertent à longueur d'antenne sur les causes, les répercutions, conséquences ...etc... de cette crise invoquée par les gurus de la mondialisation, sans jamais remettre en question le système qui provoque, comme en se jouant des gouvernements et de leurs constitutions, la déstabilisation savamment contrôlée des pays du monde entier. À leurs contradicteurs déclarés ils assènent immanquablement les coups du bâton de la dérégulation tenu par "la main invisible" du dieu du Marché. Au lieu de la seule solution cohérente possible, l'éradication pure et simple de ce système d'épouvantes, ils préconisent le pire, c'est à dire l'austérité qui fait que les populations les plus pauvres se retrouvent en voie de clochardisation (en Grèce, par exemple) pendant que l'élite financière s'empare, pour ainsi dire "à l'oeil", des biens et des richesses collectifs. Une guerre économique intercontinentale sévit sans merci qu'attisent en toute discrétion et en toute impunité des groupes d'humanoïdes milliardaires à outrance , planqués derrière les rideaux de fumée des institutions et des lois. "Peu importe qui va l'emporter, car, dans ce système, c'est toujours le peuple qui en paye les frais".
Stella Lukas fait mieux que d'analyser une situation désespérante, il démonte pièce par pièce, avec une sorte de lucidité ludique, les pièges grossiers que les peuples finissent par ne plus voir tellement ils ont été conditionnés à les considérer comme faisant partie intégrante de leur réalité quotidienne, d'où le rêve, le merveilleux et les utopies régénératrices de possibles ont été exclus par les marchands d'ignorance en gros. "L'économie est une escroquerie" affirme Stella Lukas, et il nous donne les preuves flagrantes de ce qu'il avance en ne se contentant surtout pas de nous accabler avec un funèbre constat: il ne propose rien de moins que de "renverser la vapeur", de "réinventer la vie" afin que, nous libérant collectivement de l'emprise des prédateurs et des carcans des croyances imposées, nous retrouvions nos pleines capacités d'imagination à transformer et à harmoniser ce monde morcelé et désossé par la caste mafieuse de ceux que le poète Tristan Cabral qualifie de "saigneurs".
Stella Lukas nous indique salutairement que chacun d'entre nous détient une clé essentielle du trousseau magique de l'infinité des possibles pour peu que nous prenions pleinement conscience de nos responsabilités les uns envers les autres dans "le grand jeu" de l'interdépendance des existences. Nous sommes tous, à condition que nous ne cherchions pas à vivre aux dépends de nos semblables, les créateurs d'un arche d'alliance terrestre sans dieux ni maîtres.
Les écrits de Stella Lukas révèlent très clairement l'insoutenabilité de la révolution réactionnaire de la pensée dominante contemporaine, et ne cessent de réactiver, à l'écart de tout système de domination, cette "impossible sagesse" qui fait de la révolte même "la seule créatrice de lumière".
André Chenet, septembre 2012
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L'INVENTION DE LA CRISE Escroquerie sur un futur en perdition TABLE Guerre ouverte L’achèvement du capitalisme Une mutation accélérée Dettes publiques et profits privés Les maîtres au-dessus des lois Quand la finance condamne les politiques Traficotages sans entraves des accapareurs Le temps fait de l’argent, la dette de la monnaie Instabilité de la captation des créations de richesses La tyrannie économique L’économie dépassée Futur en faillite L’escroquerie de la crise Présages d’imposteurs Guerre sociale et haute bourgeoisie L’irruption des possibles De la contagion à l’épidémie Nous sommes le monde en devenir Éditions L'Harmattan2012 ISBN : 978-2-296-56906-5 ____________________________ | ||
DÉSOBÉISSANCE CIVILE
Le spectre de la crise économique agit sur les populations comme un écran qui nous masque la réalité de son origine en étalant le spectacle en 3D du loup tyrannique déguisé en mouton de la démocratie humanitaire. Sous prétexte de compétences, des experts bardés de diplômes des grandes écoles dissertent à longueur d'antenne sur les causes, les répercutions, conséquences ...etc... de cette crise invoquée par les gurus de la mondialisation, sans jamais remettre en question le système qui provoque, comme en se jouant des gouvernements et de leurs constitutions, la déstabilisation savamment contrôlée des pays du monde entier. À leurs contradicteurs déclarés ils assènent immanquablement les coups du bâton de la dérégulation tenu par "la main invisible" du dieu du Marché. Au lieu de la seule solution cohérente possible, l'éradication pure et simple de ce système d'épouvantes, ils préconisent le pire, c'est à dire l'austérité qui fait que les populations les plus pauvres se retrouvent en voie de clochardisation (en Grèce, par exemple) pendant que l'élite financière s'empare, pour ainsi dire "à l'oeil", des biens et des richesses collectifs. Une guerre économique intercontinentale sévit sans merci qu'attisent en toute discrétion et en toute impunité des groupes d'humanoïdes milliardaires à outrance , planqués derrière les rideaux de fumée des institutions et des lois. "Peu importe qui va l'emporter, car, dans ce système, c'est toujours le peuple qui en paye les frais".
Stella Lukas fait mieux que d'analyser une situation désespérante, il démonte pièce par pièce, avec une sorte de lucidité ludique, les pièges grossiers que les peuples finissent par ne plus voir tellement ils ont été conditionnés à les considérer comme faisant partie intégrante de leur réalité quotidienne, d'où le rêve, le merveilleux et les utopies régénératrices de possibles ont été exclus par les marchands d'ignorance en gros. "L'économie est une escroquerie" affirme Stella Lukas, et il nous donne les preuves flagrantes de ce qu'il avance en ne se contentant surtout pas de nous accabler avec un funèbre constat: il ne propose rien de moins que de "renverser la vapeur", de "réinventer la vie" afin que, nous libérant collectivement de l'emprise des prédateurs et des carcans des croyances imposées, nous retrouvions nos pleines capacités d'imagination à transformer et à harmoniser ce monde morcelé et désossé par la caste mafieuse de ceux que le poète Tristan Cabral qualifie de "saigneurs".
Stella Lukas nous indique salutairement que chacun d'entre nous détient une clé essentielle du trousseau magique de l'infinité des possibles pour peu que nous prenions pleinement conscience de nos responsabilités les uns envers les autres dans "le grand jeu" de l'interdépendance des existences. Nous sommes tous, à condition que nous ne cherchions pas à vivre aux dépends de nos semblables, les créateurs d'un arche d'alliance terrestre sans dieux ni maîtres.
Les écrits de Stella Lukas révèlent très clairement l'insoutenabilité de la révolution réactionnaire de la pensée dominante contemporaine, et ne cessent de réactiver, à l'écart de tout système de domination, cette "impossible sagesse" qui fait de la révolte même "la seule créatrice de lumière".
André Chenet, septembre 2012
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