Alcool 49 000 décès par an en France .

source 

https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/addiction

Janvier 2025

La consommation d’alcool représente un enjeu de santé publique majeur en France, où elle est à l’origine de 49 000 décès par an. Il en est de même en Europe, où elle est responsable de plus de 7 % des maladies et décès prématurés.

 Au niveau mondial, l’alcool est considéré comme le troisième facteur de risque de morbidité, après l’hypertension artérielle et le tabac. 

La consommation d’alcool provoque des dommages importants sur la santé. Elle peut agir sur le « capital santé » des buveurs tout au long de la vie, depuis le stade embryonnaire jusqu’au grand âge.


Effets de l’alcool sur la santé et sur la vie sociale

Population générale

La consommation d’alcool provoque des dommages importants sur la santé. Elle peut agir sur le « capital santé » des buveurs tout au long de la vie, depuis le stade embryonnaire jusqu’au grand âge.

Même à la dose relativement modérée de 1,3 grammes par jour, le risque global pour la santé est augmenté.

Au-delà d’une certaine consommation (2 verres par jour pour les femmes et 3 verres par jour pour les hommes), l’alcool est un facteur de risque majeur pour :
 certains cancers : bouche, gorge, œsophage, colon-rectum, sein chez la femme.
Pour l’OMS, l’alcool est classé comme une molécule cancérigène avérée depuis 1988.
 certaines maladies chroniques : maladies du foie (cirrhose) et du pancréas, troubles cardiovasculaires, hypertension artérielle, maladies du système nerveux et troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement), démence précoce, etc.

Coût des hospitalisations :

Le coût estimé des hospitalisations liées à la consommation excessive d’alcool s’élève à près de 3,6% de l’ensemble des dépenses hospitalières en 2012 (BEH 2015).
Le coût de ces séjours hospitaliers est estimé à 2,64 milliards d’euros.
Les conséquences de la consommation excessive d’alcool sont l’un des tous premiers motifs d’hospitalisation en France.
En ce qui concerne l’âge des patients hospitalisés pour alcoolisation aiguë, il faut remarquer que, si le pourcentage de jeunes (≤24 ans) a été stable entre 2006 et 2012 (19,1%), celui des patients les plus âgés (≥55 ans) a augmenté de 3,9% (20,9% contre 24,8%).

La consommation régulière et excessive d’alcool peut également avoir des conséquences négatives sur la vie sociale et professionnelle du buveur : absentéisme, perte d’emploi, délinquance, diminution de la qualité de vie, tensions avec l’entourage, etc. Elle est également un facteur de risque majeur de survenue d’accidents de la route mortels et de violences intra-familiales et extra-familiales.

Coût social (« Coût social des drogues en France », Pierre Kopp OFDT, septembre 2015) :

Le coût social de l’alcool est estimé à 120 milliards d’euros en 2010.
Ce coût social est composé :
 Pour 95% du coût externe de ressources gaspillées (valeur des vies humaines perdues, dégradation de la qualité de vie, pertes de production)
 et pour 5% du coût pour les finances publiques (dépenses de prévention, répression et soins, économie de retraites non versées).
En 2010, les taxes sur les alcools (3,2 Milliards d’euros) ne représentent que 37% du seul coût des soins (8,6 milliards d’euros).
Le coût annuel pour les finances publiques est de 4,9 milliards d’euros par an.

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