Le danger des écrans reside dans les contenus
"le temps passé devant un écran peut empiéter sur des apprentissages essentiels à leur développement physique, psychique et social. Un usage excessif peut avoir des conséquences sur le développement du cerveau des enfants, leur apprentissage des compétences fondamentales et leur capacité d’attention.".
Après 12 ans :
vous pouvez laisser votre enfant naviguer seul sur le web à condition qu’il ait bien intégré les risques liés à cette pratique et que vous définissez un cadre : fixez ensemble les moments de connexion autorisés (en évitant les connexions nocturnes et illimitées depuis sa chambre), informez-le sur les dangers de la pornographie et du harcèlement, discutez avec lui de ce que la loi autorise en terme de téléchargement, apprenez-lui à respecter la signalétique PEGI (Pan European Game Information) qui attribue à chaque jeu un âge spécifique.
Texte extrait du site gouv.fr
drogues.gouv.fr/les-ecrans-et-les-jeux-video
Question au gouvernement concernant la responsabilité des producteurs de contenus sur la qualité du contenu ?
Les producteurs de contenus jouent un rôle crucial dans la qualité et la pertinence des informations diffusées. Des contenus sensationnalistes ou malveillants peuvent influencer négativement les comportements et les perceptions des utilisateurs.
Le débat sur les dangers des écrans et des contenus textuels, notamment en ce qui concerne la violence et l'influence psychologique, est complexe.
Voici quelques points à considérer :
1. Impact des écrans sur le comportement
•Sédentarité : L'utilisation excessive des écrans peut mener à un mode de vie sédentaire, avec des conséquences sur la santé physique et mentale.•Addiction : Les réseaux sociaux et les jeux vidéo peuvent créer des comportements addictifs, affectant la concentration et les interactions sociales.
2. Contenus violents et voyeurisme
•Normalisation de la violence :
L'exposition répétée à des contenus violents peut désensibiliser les individus et normaliser des comportements agressifs.•Voyeurisme : La consommation de contenus voyeuristes peut influencer les attitudes envers la vie privée et le consentement.
3. Influence psychologique
•Comparaison sociale :
Les médias sociaux peuvent engendrer des sentiments d'inadéquation et de dépression en raison de la comparaison constante avec les autres.•Manipulation émotionnelle : Les contenus peuvent être conçus pour susciter des réactions émotionnelles fortes, influençant les opinions et les comportements.
4. Cerveau et médias•
Neuroplasticité :
L'exposition répétée à certains types de contenus peut modifier la structure et le fonctionnement du cerveau, affectant la manière dont nous percevons la réalité.•Attention et mémoire : Les contenus rapides et accrocheurs peuvent réduire notre capacité d'attention et altérer notre mémoire à long terme.
Il est impératif de reconnaître que la consommation actuelle des écrans et des contenus, notamment ceux véhiculant violence et voyeurisme, a atteint un seuil de dangerosité alarmant.
La conscience critique fait cruellement défaut, laissant de nombreuses personnes, en particulier les jeunes, vulnérables aux influences néfastes des médias et des réseaux sociaux.
Il est urgent d'agir :
une éducation médiatique rigoureuse doit être instaurée, accompagnée de réglementations strictes sur la diffusion de contenus inappropriés. Les parents, les éducateurs et les décideurs doivent prendre des mesures concrètes pour protéger les individus des effets délétères de cette exposition constante.
Ignorer cette réalité serait une grave erreur, avec des conséquences économiques, politiques et sociales, potentiellement irréversibles sur notre société.
Pascal Walter
"question de la reproduction des stéréotypes de genre sur les plateformes apparaît comme systémique. Les algorithmes des réseaux socionumériques jouent un rôle prépondérant dans la dynamique concurrentielle des influenceurs et des influenceuses. De même, ils renforcent la reproduction des stéréotypes de genre en influençant la visibilité des contenus."
Source
https://journals.openedition.org/communication/