Réchauffement climatique fonte du permafrost

 

 source  https://www.geo.fr/environnement/permafrost-gaz-methane-rechauffement-climatique

 

 

 Le permafrost (ou pergélisol) est un terme géologique qui désigne un sol dont la température se maintient en dessous de 0°C pendant plus de deux ans consécutifs. Il représente 20% de la surface terrestre de la planète. Le permafrost est recouvert par une couche de terre, appelée « zone active », qui dégèle en été et permet ainsi le développement de la végétation.

 

Fonte du permafrost et réchauffement climatique : un cercle vicieux

Particulièrement présent en Alaska et en Sibérie, le permafrost est victime du réchauffement climatique. Les températures moyennes en Sibérie auraient augmenté de 2 à 3 degrés ces trente dernières années, provoquant son dégel partiel. Des chercheurs russes et américains ont ainsi mis en évidence que sur une zone plus étendue que la France et l’Allemagne réunies, le permafrost est en train de fondre pour la première fois depuis la fin du dernier âge glaciaire, il y a 11 000 ans.
La fonte du permafrost crée de graves problèmes pour les populations locales : affaissement de terrains, déformation des routes, rupture des oléoducs… Outre ces conséquences matérielles, les scientifiques s’inquiètent des effets climatiques du dégel du permafrost. En effet, cette couche gelée depuis des milliers d’années contient d’énormes quantités de matière organique essentiellement composée de carbone et de méthane. Le processus de dégel pourrait contribuer à libérer des milliards de tonnes de méthane dans l’atmosphère. Or le méthane est un gaz à effet de serre très actif, en partie responsable du réchauffement climatique.



Russie: dans le permafrost, virus et bactéries attendent le dégel

SOURCE https://www.geo.fr/environnement/russie-dans-le-permafrost-virus-et-bacteries-attendent-le-degel-162963

 

"Il y a des restes de variole" dans le Grand Nord datant de la fin du XIXe siècle et les chercheurs ont découvert des "virus géants" dans des dépouilles de mammouths, actuellement étudiés, a expliqué Viktor Maléïev, directeur adjoint de l'Institut de recherche russe d'épidémiologie.
"Je pense que le changement climatique va nous apporter bien des surprises", a-t-il averti. "Je ne veux effrayer personne mais nous devrions y être prêts".
Pour cet expert, la propagation des cas d'anthrax aurait pu être mieux contenue si les rennes avaient été vaccinés massivement.

-'Signal d'alarme' -
Dmitri Kobylkine, le gouverneur de la région Yamalo-Nenetski, où plus de 2.000 rennes sont morts cet été, a indiqué que les vaccinations avaient cessé il y a une dizaine d'années, peut-être parce qu'on pensait que l'anthrax avait disparu depuis assez longtemps. "Une très grave erreur", a-t-il reconnu.



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