Quatre millions d’allocataires de minima sociaux : qui touche combien ? – Centre d'observation de la société
SOURCE Quatre millions d’allocataires de minima sociaux : qui touche combien ? – Centre d'observation de la société:
'via Blog this'
Quatre millions de personnes reçoivent en France un minimum social (données fin 2016). En incluant les conjoints et les enfants, sept millions sont ainsi couvertes. Au total, il existe une dizaine de prestations destinées à différents publics et aux montants inégaux.
Avec 1,8 million d’allocataires (donnée fin 2016), le RSA est le minimum le plus médiatisé : il s’adresse aux personnes de plus de 25 ans 1. 1,1 million de personnes touchent l’allocation adulte handicapé, 560 000 le minimum vieillesse et 450 000 l’allocation de solidarité spécifique (perçue par les chômeurs en fin de droits). Les autres minima, destinés aux invalides, aux anciens détenus, aux demandeurs d’asile ou aux chômeurs âgés, regroupent dans leur ensemble 180 000 personnes.
Avec 1,8 million d’allocataires (donnée fin 2016), le RSA est le minimum le plus médiatisé : il s’adresse aux personnes de plus de 25 ans 1. 1,1 million de personnes touchent l’allocation adulte handicapé, 560 000 le minimum vieillesse et 450 000 l’allocation de solidarité spécifique (perçue par les chômeurs en fin de droits). Les autres minima, destinés aux invalides, aux anciens détenus, aux demandeurs d’asile ou aux chômeurs âgés, regroupent dans leur ensemble 180 000 personnes.
Ces minima constituent un minimum vital. Ils sont attribués principalement à des personnes en difficulté sociale, âgées ou en mauvaise santé. Les montants sont très variables, de 400 euros mensuels pour les invalides à plus de 800 euros pour les minima vieillesse et handicap 2.
Le législateur a établi une hiérarchie des besoins, en privilégiant les aînés et les personnes handicapées, ceux qui n’ont quasiment aucune chance de voir leur revenus augmenter par ailleurs. Tous ces minima sont très en dessous du seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian, supérieur à 1 000 euros mensuels. Le RSA, avec ses 484 euros (forfait logement déduit), n’en représente même pas la moitié. La plupart de ces minima ne suffisent pas à vivre dignement et sont complétés par d’autres ressources plus ou moins précaires : aide au logement, hébergement par un proche, soutien familial, petits boulots, etc. Leurs montants augmentent pour tenir compte de la taille des ménages.
Le législateur a établi une hiérarchie des besoins, en privilégiant les aînés et les personnes handicapées, ceux qui n’ont quasiment aucune chance de voir leur revenus augmenter par ailleurs. Tous ces minima sont très en dessous du seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian, supérieur à 1 000 euros mensuels. Le RSA, avec ses 484 euros (forfait logement déduit), n’en représente même pas la moitié. La plupart de ces minima ne suffisent pas à vivre dignement et sont complétés par d’autres ressources plus ou moins précaires : aide au logement, hébergement par un proche, soutien familial, petits boulots, etc. Leurs montants augmentent pour tenir compte de la taille des ménages.
'via Blog this'