Les ruses de Facebook pour aspirer vos données personnelles sont-elles légales? - L'Express L'Expansion

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2. Le fonctionnement du bouton "j'aime" contraire au droit européen?

L'avocat de la Commission européenne se trompe en tout cas sur un point: il ne suffit pas de fermer son compte Facebook pour priver le géant américain vos infos personnelles. Ce dernier possède en effet une sorte de super cheval de Troie pour chasser la data bien au-delà de ses terres. Il est entièrement public et connu de tous: c'est le bouton "j'aime", ou "like" en anglais. 
Des millions de sites, dont L'Express, intègrent en effet ce module qui permet aux internautes de partager directement des articles sur le réseau social. Ce que le grand public sait moins, c'est qu'il sert aussi au réseau à engranger des données, y compris sur les internautes qui n'y sont pas inscrit. Tout cela sans leur demander leur avis. 
Cette pratique, connue de longue date, pourrait être contraire au droit européen. C'est en tout cas l'avis de chercheurs belges cités par le Guardian, qui viennent de publier une étude sur les pratiques de la firme de Mark Zuckerberg. En droit européen, il est autorisé de récolter des informations personnelles sur un internaute sans le lui demander sous certaines conditions: 
  • soit parce que ces informations sont nécessaires pour se connecter au service
  • soit parce qu'elles sont nécessaires pour rendre un service demandé par l'utilisateur
"Par définition, les plugins sociaux sont destinés aux membres des réseaux sociaux concernés, notent les chercheurs. Ils n'ont donc aucun intérêt pour les non-membres", estiment-ils, ce qui les rendraient contraires aux règles. Une affirmation contestée par Facebook, qui évoque des "inexactitudes". 

3. Quand on dit "non" à Facebook, ce n'est pas vraiment "non"?

Les chercheurs belges évoquent un autre point litigieux, méconnu jusqu'à présent. Selon eux, l'internaute qui fait officiellement la démarche de demander à Facebook de ne pas récolter ses informations personnelles est quand même traqué d'une certaine manière.  
"Même si l'utilisateur fait le choix de l'opt-out (refus de donner des données, ndlr), il ou elle sera toujours traqué par Facebook, mais Facebook promet qu'il n'utilisera pas les informations à des fins publicitaires", écrivent les chercheurs. Selon eux, "la politique actuelle de Facebook en matière d'opt-out" ne satisfait pas tous les critères de la loi. Une interprétation également contestée, sans plus de précisions, par le réseau social.  






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