Travail dominical : le PS muet, ayant épuisé son temps de parole
Un nouveau règlement de l'Assemblée a été appliqué pour la première fois vendredi, ce qui a réduit les députés PS au silence, car ils avaient épuisé les 19H50 de temps de parole qui leur avaient été accordées pour s'exprimer sur le travail dominical.
A20h23, le député PS Christian Eckert a été interrompu, pendant qu'il parlait, par le président de séance Alain Néri (l'un des deux vice-présidents PS de l'Assemblée).
Désormais, «les amendements déposés par le groupe SRC (socialistes et apparentés) viendront en discussion sans débat», a déclaré M. Néri.
Les députés socialistes ne pouvaient plus voter que pour ou contre, en levant silencieusement la main.\( «Maintenant, à l'Assemblée on est payé pour ne plus parler», a ironisé M. Eckert - qui s'est tout de même longuement exprimé depuis le début du débat mardi.
«Il est tout à fait regrettable qu'il n'y ait pas eu une meilleure maîtrise du temps», a déclaré le ministre du Travail Xavier Darcos, reprochant implicitement à l'opposition d'avoir gaspillé son temps en répétant souvent les mêmes arguments.
L'opposition pouvait cependant encore s'exprimer par la voix de Martine Billard, dont le groupe GDR (Verts, PCF et Parti de gauche) disposait encore d'un crédit-temps.
C'est la première fois que l'Assemblée appliquait la nouvelle procédure législative (dite du «temps programmé»).
Il s'agit d'une conséquence de la révision constitutionnelle de juillet 2008.
Le groupe PS avait vivement protesté contre ce «temps guillotine».
La conférence des présidents, qui fixe l'agenda des travaux, avait fixé à 30 heures le temps programmé des débats pour le travail dominical.
Le chef du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault avait aussitôt demandé, comme il en a le droit une fois par session, que ce texte fasse l'objet d'un temps législatif programmé «exceptionnel» de 50 heures
10/07/2009 à 21h16
http://www.lalsace.fr
A20h23, le député PS Christian Eckert a été interrompu, pendant qu'il parlait, par le président de séance Alain Néri (l'un des deux vice-présidents PS de l'Assemblée).
Désormais, «les amendements déposés par le groupe SRC (socialistes et apparentés) viendront en discussion sans débat», a déclaré M. Néri.
Les députés socialistes ne pouvaient plus voter que pour ou contre, en levant silencieusement la main.\( «Maintenant, à l'Assemblée on est payé pour ne plus parler», a ironisé M. Eckert - qui s'est tout de même longuement exprimé depuis le début du débat mardi.
«Il est tout à fait regrettable qu'il n'y ait pas eu une meilleure maîtrise du temps», a déclaré le ministre du Travail Xavier Darcos, reprochant implicitement à l'opposition d'avoir gaspillé son temps en répétant souvent les mêmes arguments.
L'opposition pouvait cependant encore s'exprimer par la voix de Martine Billard, dont le groupe GDR (Verts, PCF et Parti de gauche) disposait encore d'un crédit-temps.
C'est la première fois que l'Assemblée appliquait la nouvelle procédure législative (dite du «temps programmé»).
Il s'agit d'une conséquence de la révision constitutionnelle de juillet 2008.
Le groupe PS avait vivement protesté contre ce «temps guillotine».
La conférence des présidents, qui fixe l'agenda des travaux, avait fixé à 30 heures le temps programmé des débats pour le travail dominical.
Le chef du groupe socialiste Jean-Marc Ayrault avait aussitôt demandé, comme il en a le droit une fois par session, que ce texte fasse l'objet d'un temps législatif programmé «exceptionnel» de 50 heures
10/07/2009 à 21h16
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