Le piratage des voitures connectées inquiète le FBI

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Un coup de semonce qui est venu mettre en lumière une réalité encore méconnue du grand public : les voitures modernes sont aussi des ordinateurs qui peuvent être piratés. En France, un Observatoire central des systèmes de transport intelligents a été créé en juillet 2015. À sa tête, le colonel de gendarmerie Franck Marescal, dont la mission est de suivre ces questions de sécurité dans le domaine des transports. « Comme tout système informatique, le véhicule possède aussi de nombreuses surfaces d’attaques », écrivait-il récemment sur le site de l’Observatoire du Forum International de la Cybersécurité.

Une analyse partagée par de nombreux experts internationaux et qui vient de pousser le fameux FBI(Federal Bureau of Investigation) à tirer la sonnette d’alarme. Dans un document mis en ligne il y a quelques jours, il estime que « des failles de sécurité peuvent exister au niveau des fonctions de communication sans fil d’un véhicule, sur un téléphone cellulaire ou une tablette connectés au véhicule via USBBluetooth ou Wi-Fi ou également au niveau d’appareils tiers branchés sur la prise de diagnostic ».

Par ce biais, des cyberpirates pourraient s’infiltrer à distance dans les boîtiers électroniques que l’on appelle communément des ECU (Electronic Control Unit, en anglais). Il s’agit de calculateurs qui commandent les éléments vitaux d’un véhicule : freinage, accélérateur, direction, éclairage, essuie-glace, etc. Pour permettre la maintenance, les constructeurs ont ménagé une porte d’accès à ces ECU via ce que l’on appelle la prise de diagnostique ou prise OBD (On-Board Diagnostics).

Charlie Miller (à gauche) et Chris Valasek (à droite) posent devant la Jeep Cherokee qu’ils ont réussi à pirater à distance. © Wired
Charlie Miller (à gauche) et Chris Valasek (à droite) posent devant la Jeep Cherokee qu’ils ont réussi à pirater à distance. © Wired

Des voitures de plus en plus connectées et donc vulnérables

Or, cette connectique est aujourd’hui utilisée par des fabricants tiers qui, pour quelques dizaines d’euros, proposent des boîtiers de télématique qui permettent de se connecter à sa voiture via sonsmartphone ou son PC portable en Wi-Fi, Bluetooth ou USB. Grâce à eux, l’automobiliste peut consulter sa consommation de carburant, connaître la puissance moteur, le couple, l’accélération, voire lire et effacer les codes d'erreur émis par les ECU.
Par ailleurs, certaines compagnies d’assurance proposent à leurs clients des remises sur leur contrat en échange de l’installation d’une sorte de « boîte noire » branchée sur la prise OBD qui va surveiller leur style de conduite. Pour le FBI, ces outils connectés à la prise de diagnostique peuvent créer une vulnérabilité en instaurant une connectivité là où il n’y en avait pas auparavant.
Les experts de la police fédérale nord-américaine s’inquiètent également des points d’entrée potentiels que représentent les systèmes de déverrouillage et de démarrage sans clé, les capteurs de pression des pneumatiques ainsi que les systèmes multimédias embarqués qui sont eux-mêmes connectés à Internet et accessibles à distance depuis un terminal mobile.

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