Le portable porte-monnaie devrait se généraliser vers 2012
SOURCE USINE NOUVELLE
par Tarmo Virki
HELSINKI (Reuters) - Le téléphone portable-porte monnaie, qui permet de régler de menus achats avec son mobile, devrait se généraliser vers 2012, lorsqu'un cinquième des combinés vendus seront équipés de cette technologie.
Les utilisateurs pourront alors se servir de leur portable comme porte-monnaie électronique ou carte d'accès simplement en le présentant devant une borne de lecture - et dans certains cas en entrant un code d'identification en plus -, comme cela existe déjà dans les transports à Londres ou à Tokyo.
La technologie est au point et Nokia a déjà lancé quatre combinés qui en sont équipés. Cependant, une offre limitée et des prix élevés ralentissent le décollage de ce système, qui pourrait permettre aux sociétés de transport de réduire leurs coûts de fonctionnement et aux fabricants de baisser leurs prix.
"Lorsque la barre des 20% (d'appareils équipés d'une technologie) est franchie, la machine est lancée: c'est le seuil critique", a déclaré Jukka Suikkanen, responsable R&D chez l'opérateur télécom scandinave TeliaSonera, lors d'un séminaire à Helsinki.
Les cabinets d'études Strategy Analytics et ABI Research prévoient que ce seuil sera atteint vers 2012.
Mikko Saarisalo, responsable technologie chez Nokia, n'a pas souhaité faire de commentaires sur l'avenir du portable-porte monnaie mais il a rappelé que, quand les SMS avaient pris leur envol, 30% des combinés étaient équipés.
LE COÛT RESTE UN OBSTACLE
ABI Research prévoit que 6,5 millions de portables équipés de la technologie NFC (communications en champ proche) seront vendus cette année, soit dix fois plus qu'en 2007, mais le développement est freiné par le coût de l'ajout d'une puce de protection des données.
Par exemple, le modèle 6131 de Nokia est vendu 139 euros en Finlande, contre 239 euros pour le même appareil équipé du système NFC.
Pour Jukka Suikkanen, ces coûts supplémentaires chuteront bientôt, dès que les opérateurs ajouteront un système de sécurité à leurs cartes SIM, rendant ainsi inutile l'ajout d'une puce distincte.
L'an dernier, Nokia et d'importants opérateurs européens et asiatiques - comme KPN, O2, Orange, SingTel, SKT et Wind -- ont rejoint un projet lancé par 14 autres opérateurs de téléphonie mobile.
China Mobile, Vodafone, Telefonica et Cingular - propriété d'AT&T Inc et de BellSouth - ont déjà adopté un standard commun de puces pour les mobiles qu'ils vendent sur leurs réseaux.
Avec le fabricant de semi-conducteurs NXP et Sony, pionniers de la technologie NFC, ces sociétés planchent aujourd'hui sur une norme mondiale pour les porte-monnaie électroniques intégrés aux téléphones portables.
Le numéro un mondial des cartes de paiement, MasterCard, est aussi partie prenante dans le projet, qui est moins coûteux et plus rapide que d'autres tentatives précédentes, comme le paiement par SMS.
Version française Jean Décotte
par Tarmo Virki
HELSINKI (Reuters) - Le téléphone portable-porte monnaie, qui permet de régler de menus achats avec son mobile, devrait se généraliser vers 2012, lorsqu'un cinquième des combinés vendus seront équipés de cette technologie.
Les utilisateurs pourront alors se servir de leur portable comme porte-monnaie électronique ou carte d'accès simplement en le présentant devant une borne de lecture - et dans certains cas en entrant un code d'identification en plus -, comme cela existe déjà dans les transports à Londres ou à Tokyo.
La technologie est au point et Nokia a déjà lancé quatre combinés qui en sont équipés. Cependant, une offre limitée et des prix élevés ralentissent le décollage de ce système, qui pourrait permettre aux sociétés de transport de réduire leurs coûts de fonctionnement et aux fabricants de baisser leurs prix.
"Lorsque la barre des 20% (d'appareils équipés d'une technologie) est franchie, la machine est lancée: c'est le seuil critique", a déclaré Jukka Suikkanen, responsable R&D chez l'opérateur télécom scandinave TeliaSonera, lors d'un séminaire à Helsinki.
Les cabinets d'études Strategy Analytics et ABI Research prévoient que ce seuil sera atteint vers 2012.
Mikko Saarisalo, responsable technologie chez Nokia, n'a pas souhaité faire de commentaires sur l'avenir du portable-porte monnaie mais il a rappelé que, quand les SMS avaient pris leur envol, 30% des combinés étaient équipés.
LE COÛT RESTE UN OBSTACLE
ABI Research prévoit que 6,5 millions de portables équipés de la technologie NFC (communications en champ proche) seront vendus cette année, soit dix fois plus qu'en 2007, mais le développement est freiné par le coût de l'ajout d'une puce de protection des données.
Par exemple, le modèle 6131 de Nokia est vendu 139 euros en Finlande, contre 239 euros pour le même appareil équipé du système NFC.
Pour Jukka Suikkanen, ces coûts supplémentaires chuteront bientôt, dès que les opérateurs ajouteront un système de sécurité à leurs cartes SIM, rendant ainsi inutile l'ajout d'une puce distincte.
L'an dernier, Nokia et d'importants opérateurs européens et asiatiques - comme KPN, O2, Orange, SingTel, SKT et Wind -- ont rejoint un projet lancé par 14 autres opérateurs de téléphonie mobile.
China Mobile, Vodafone, Telefonica et Cingular - propriété d'AT&T Inc et de BellSouth - ont déjà adopté un standard commun de puces pour les mobiles qu'ils vendent sur leurs réseaux.
Avec le fabricant de semi-conducteurs NXP et Sony, pionniers de la technologie NFC, ces sociétés planchent aujourd'hui sur une norme mondiale pour les porte-monnaie électroniques intégrés aux téléphones portables.
Le numéro un mondial des cartes de paiement, MasterCard, est aussi partie prenante dans le projet, qui est moins coûteux et plus rapide que d'autres tentatives précédentes, comme le paiement par SMS.
Version française Jean Décotte